AFP/AAC Bulletins de nouvelles #20 Printemps 2015

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6 ASSOCIATION CANADIENNE DES PENSIONNÉS ET RENTIERS MILITAIRES
Le projet Healing Waters prend son
envol aux États-Unis et ses programmes
sont maintenant disponibles partout au
Canada. Près de 40 bénévoles cherchent
à faire une différence dans la vie des
membres locaux actuels et retraités des
Forces armées canadiennes qui ont été
blessés au combat.
Même s'ils sont essentiellement au
service des membres des FAC et des an-
ciens combattants des FAC, les pro-
grammes du PHWFFC sont ouverts à
tous les Canadiens qui souffrent de trau-
matismes physiques ou émotifs. Avec en
main une référence médicale de leur
médecin ou thérapeute, les membres de
la GRC, des services policiers canadiens
et des services d'urgence peuvent aussi
participer. Les individus qui souffrent de
traumatismes cérébraux sont aussi ad-
missibles aux séances thérapeutiques.
PHWFFC travaille de concert avec
Soutien social — Blessures de stress
opérationnel (SSBSO), les Centres inté-
grés de soutien du personnel (CISP) et
les clubs de pêche à la mouche au
Canada. Le dévouement de ces organ-
ismes et les efforts inlassables des
pêcheurs à la mouche d'expérience font
que les clients développent des habiletés
de base en lancer et en serrage de la
mouche. L'organisme offre des cous de
pêche à la mouche, de lancer et de ser-
rage. Tous les cours ont été conçus pour
accueillir tous les niveaux de pêcheurs,
des plus débutants à ceux qui ont déjà
pratiqué la pêche et le serrage. Des ex-
cursions gratuites de pêche individuelles
et en groupe sont parfois organisées.
Tout l'équipement de pêche et de serrage
est fourni.
Le principe directeur est simple : ap-
puyer ceux qui souffrent de blessures
physiques ou psychologiques à travers la
grâce, la beauté et la concentration qu'of-
fre la pêche à la mouche, soit comme ex-
utoire ou comme mécanisme de
guérison. La participation au serrage et
au lancer des mouches ainsi qu'à la pêche
à la mouche demande un certain niveau
de concentration et d'attention, ce qui fa-
vorise la récupération à la suite de trau-
matismes. Ces activités offrent aussi
l'occasion de sortir et de socialiser avec
d'autres personnes aux prises avec des
problèmes similaires de santé tout en ap-
prenant un nouveau passe-temps et de
nouvelles habiletés. Certains clients en
deviennent d'ailleurs accrocs, découvrant
une passion pour une vie qui leur permet
de poursuivre leurs apprentissages.
Un récent sondage par les Services
de santé mentale de Forces armées cana-
diennes indique que le SSPT chez les an-
ciens combattants est source
grandissante d'inquiétude. Dpuis 2002,
le pourcentage d'anciens combattants
canadiens souffrant de SSPT a augmenté
de 2,8 % à 5,3 %. PHWFFC est l'un des
projets qui offrent une solution créative
de guérison pour ces anciens combat-
tants.
La formation et les activités péda-
gogiques ont été conçues pour provoquer
ou nourrir une appréciation et un enthou-
siasme pour une variété d'expériences de
pêche à la mouche qui, comme passe-
temps ou simple activité, fournit une oc-
casion saine et sécuritaire de se retrouver
dans la nature et d'évacuer le stress. Il
existe des preuves anecdotiques selon
lesquelles le serrage et le lancer de ligne
de pêche à la mouche peuvent évacuer le
stress et fournir un certain soulagement
de conditions comme le syndrome de
stress post-traumatique (SSPT).
Le projet Healing Waters Fly Fishing
Canada compte sur l'appui de comman-
ditaires, de partisans et d'alliances avec
certaines compagnies et organisations
Project Healing Waters Fly Fishing Canada
Tom Adamchick, Directeur de PHWFF Petawawa
Une fois la victime éprise par la « rela-
tion », une histoire d'urgence se présente.
Celle-ci nécessite un « prêt temporaire ». À
la longue, ces « prêts » s'accumulent. « La
majorité des victimes ne perdent que
quelques centaines ou quelques milliers de
dollars, mais trop perdent plus de 400 000 $
ce qui fait monter la moyenne à 14 000 $, »
dit Williams. Comme c'est le cas pour les
fraudes de grands-parents, les fraudes de
rencontre s'attaquent aux émotions de leurs
victimes.
Vol d'identité et fraude par carte de
paiement
En volant vos informations, comme
votre numéro d'assurance sociale ou de carte
de crédit, le fraudeur peut utiliser une copie
de votre carte ou demander qu'une autre
carte soit acheminée à son adresse. Dans le
cas du vol d'identité, le fraudeur se permet-
tra même de faire une demande de carte de
crédit en votre nom, accumulera les
dépenses en faisant ainsi souffrir votre cote
de solvabilité.
Signaler des fraudes potentielles
Si vous croyez avoir été contacté par un
fraudeur, qu'il ait réussi ou non, signalez la
situation auprès de votre police municipale
et du CAFC. Ils recueillent les informa-
tions, incluant les comptes bancaires sus-
pects, les courriels et les numéros de
téléphone. Pour en savoir plus sur comment
vous protéger, visitez le site Web du CAFC
à : centrean-
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