AFP/AAC Newsletter #30 - Bilingual/Bilingue
Continued on page 10 Numéro #30 • été 2018 Association Canadienne des pensionnés et rentiers militaires mum of three years’ service, and war veterans, may purchase lots at the National Field of Honour for themselves and their family members. Furthermore, service members and veterans who may qualify pursuant to the Veter- ans Affairs Canada Funeral and Burial Program (administered by the Last Post Fund) may also be buried in the National Field of Honour with their expenses paid by this program. See the site www.lastpostfund.ca Service members or veterans who wish to reserve a lot may contact the cemetery at 514-695- 7213, ext. 100. The cost of lots varies from $2,500 to $5,000 plus taxes, depending on whether the lot is for urns or for caskets, and for two persons or the maximum of six persons. It appears that we now live in an economic era similar to that prevailing in 1908/1909, which led to the creation of the Last Post Fund. Some of our veterans are again experiencing the tragic circumstances of the most desti- tute members of our society and living amongst the homeless. If you know some of these veter- ans, please advise them about the VAC Funeral and Burial Program administered by the Last Post Le champ d’honneur national L e Fonds du Souvenir est né d’un incident survenu vers la fin de 1908, lorsque des policiers ont amené à l’hôpital un inconnu sans abri et inconscient. L’infirmi- er-chef, M. Arthur Hair, un vétéran de la guerre des Boers, a remarqué une enveloppe typique du gouver- nement britannique, dépassant de la poche de cet homme, et a ainsi pu identifier le soldat Daly, libéré du service militaire suite à la guerre des Boers, qui décéda deux jours plus tard sans avoir repris connaissance. M. Hair a obtenu une assistance financière pour s’assurer que ce soldat soit inhumé dans la dignité, et ainsi est né le Fonds du souvenir des efforts de M. Hair. Le Fonds du souvenir, constitué en 1909, commença à inhumer des vétérans dans des lots achetés aux cimetières Côtes-des-Neiges et Mont-Royal. En 1929, le Fonds acheta un terrain à Pointe-Claire pour fonder le Champ d’honneur national, un cimetière entièrement dédié aux militaires, et on commença à y enterrer des vétérans dès 1930. Au- jourd’hui, plus de 22,000 militaires et vétérans y sont inhumés avec leur épouse dans le Champ d’honneur national, et depuis quatre ans, aussi avec leur famille. On y retrouve des vétérans des deux Guerres mondiales, de la guerre de Corée, et des missions de paix des temps modernes, dont quelques militaires décédés en Afghanistan. Plusieurs des vétérans qui y sont enterrés ont vécu des faits d’armes glorieux et reçu des médailles importantes, y compris la Croix Victoria. C’est le plus grand cimetière entièrement dédié aux militaires au Canada. Le Champ d’honneur national pos- sède une dimension internationale, car y sont enterrés non seulement des militaires canadiens et britan- niques, mais aussi polonais, fran- çais et américains. Le Champ d’honneur national revêt aujourd’hui un caractère historique unique au Canada, car on y retrouve les restes de militaires ayant servi lors des guerres napoléo- niennes et lors de la guerre de 1812 entre le Empire colonial britannique et les États-Unis, ainsi que du com- mandant en chef des forces armées Britanniques en Amérique du Nord(1847-1849), le lieutenant-gé- néral Sir Benjamin Alfred D’Urban, décédé à Montréal en 1849; en effet les dépouilles et monuments de 54 de ces militaires furent transférées au Champ d’honneur national en juillet 1944 après la vente du vieux cimetière Papineau (abandon- né après 1869 et entretenu par le Fonds depuis la première guerre mondiale), et reposent maintenant autour du cercle D’Urban, commé- morant ainsi une partie de l’histoire militaire du Canada. Les pratiques d’inhumation au Champ d’honneur national ont évolué en parallèle avec l’évolution des mentalités canadiennes. Au début, on y enterrait seulement les vétérans. Depuis la deuxième guerre et la guerre de Corée, on y inhume et les militaires ou vétérans et leur épouse. Et depuis quatre ans, on permet aussi l’inhumation des familles des militaires et vétérans. Depuis les années 2000, le Champ d’honneur s’est modernisé et a érigé un vaste columbarium, et possède un terrain vierge pour agrandis- sement futur. Voir le site www. champdhonneurnational.ca Les militaires, de la force ré- gulière ou de réserve, en service ou retraités après au moins trois années de service militaire, et les vétérans, peuvent y acheter des lots Le Champ d’honneur national possède une dimension internationale, car y sont enterrés non seulement des militaires canadiens et britanniques, mais aussi polonais, français et américains.
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